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You can (not) brag

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Donc ! En prévision des cinq ans du blog, j’ai demandé à cinq personnes emblématiques de l’histoire de cette page de plancher sur la même question. « Qu’avez vous appris ces cinq dernières années ? » Forme libre, petit extrait sonore ou petit texte, au choix. Pas de directions suggérées, juste une introspection pour tout le monde. Allons-y pour les résultats, alors. Les fautes d’ortho sont d’origine. Je vous restitue les copies, notation libre.
Merci beaucoup pour votre participations les gars !

C’est le producteur principal de Radio01.net et de Radio Kawa à la rentrée. Il fabrique et diffuse ses émissions avec Stan, de Synopslive. Il est la porte ouverte vers ce joli monde de la webradio et des sagas mp3. Bref, la fenêtre de ce cercle sur le travail du son. Il m’a invité un jour et j’ai eu la chance de revenir de temps en temps, histoire de prouver qu’on avait le même projet pro. Il revient sur son parcours et sur l’évolution de son sujet fêtiche.

UaP1

Lui aussi travaille dans le jeu vidéo, mais dans un autre pan de l’industrie. Sans les faire directement, il nous gratifie de softs formidables comme les jeux Survivor ou les simulations de pétanque Obut. Bref, il est chef de produit chez cette boîte qui ne fait pas que des accessoires. Il m’a littéralement rendu dingue en designant Concombre Mario Maso. C’est l’un de mes tout premiers lecteurs, depuis, on se connaît bien mieux. Il parle des événements marquants de sa demi-décennie passée.

Expert en art de vivre coréen et en racisme, il pratique le premième degré (un mélange de premier et de second degré) permanent sur Internet, ce qui le rend aussi relou qu’attachant. Il est journaliste, mais en fait rédacteur, mais en fait je sais pas trop, bref il travaille et il gagne bien sa vie. Il la gagnerait encore plus s’il pouvait monétiser ses Vines. Il m’a présenté à quelqu’un et ça a lancé ma carrière, aussi dingue que cela puisse paraître. Il m’a montré la voie et n’a cesse de me repr- remettre sur le droit chemin. Il nous explique qu’on a pas toujours ce qu’on veut mais qu’avec un peu de motivation et d’alcool…

[J’ai pas de titre parce que je cherchais une citation sur le quinquennat et quasiment toutes celles qu’on me propose sont de Laurent Ruquier alors merci, hein. Ceci est donc mon titre]

Tout d’abord et pour commencer par une introduction liminaire afin de débuter, bon anniversaire, L’Usine à Problèmes. En vrai, on ne se connaît pas depuis si longtemps, mais cinq ans pour un blog, avec cette régularité de publication de paveys terriblement indigestes mais sympatoches dans leur ensemble, c’est une performance qu’on ne peut que saluer.

 Je me présente : YllwNgg aka l’Homme qui valait 3 milliards de Chinois. Pour une raison qui m’échappe un peu (une sombre histoire de mentoring ou je sais pas quoi), Concombre m’a demandé à moi et d’autres de dire qu’est-ce qu’on avait appris en 5 ans. Vaste programme. Conscient de la thématique éminemment jeux vidéo/culture pop jap/poney/Internet/lol du présent blog, je vais me permettre de dévier de la ligne éditoriale pour parler de ce que j’ai appris, pour ma part, en 5 ans. Nan parce que voyez-vous, faire une rétrospective japanim’/manga de la demi-décennie écoulée, je pourrais le faire. Mais ça m’intéresse pas de trop. Alors je vais parler de ma vie. Si vous vous en foutez, c’est pareil, j’m’en fous pas mal. C’est moi qui écris après tout. ALORS JE FAIS CE QUE JE VEUX !!!

 Ces 5 années écoulées, pour moi, ça a d’abord été la découverte, l’apprentissage et le début de la maîtrise du métier que j’exerce vainement actuellement : le journalisme total. Début de l’été 2008, j’ai le moral dans les chaussettes : après avoir entrepris un master en relations internationales BEAUCOUP TROP administratif, puis un mémoire de recherche sur l’Histoire du hip-hop US, je me retrouve un peu gros Jean comme devant, n’ayant pour moi que la découverte de la radio récente et la satisfaction de dire des bêtises informatives dans un micro. Sorti de là, mes grandes aspirations (résoudre le conflit Israélo-palestinien ou rejoindre la Zulu Nation) sont loin. Eté 2008, je tente quelques concours d’écoles de journalisme total, et échoue en Infocom à l’Université de Nantes.

Nantes, pour le bouseux qui veut faire du journalisme, c’est très très bien. Non pas grâce à la formation. Mais grâce à la multitude de médias locaux associatifs qui acceptent globalement n’importe qui d’un peu motivé. En plus de me découvrir une passion pour le journalisme total, je m’y suis fait pas mal de potes. Certains sont aujourd’hui très connus sur les Internets, mais on est pas là pour parler Klout ou quoi.

En somme, en 5 ans, l’idée du journalisme a germé puis mûri. Aujourd’hui, si tout n’est pas non plus rose, j’exerce un métier que j’aime et qui me fait vraiment pas suer quand je me lève le matin.

 En 5 ans, j’ai également pu approfondir ma connaissance de la vie. J’ai la chance de pouvoir compter sur une multitude de cercles de potes que j’ai pu constituer au gré de mon parcours chaotique (les nantais, les connards de journaleux, les gens de l’INTERNET – dont l’auteur de ce blog fait partie –, les bretons… OUI, LES BRETONS). J’ai dû affronter des situations un peu nazes desquelles j’estime être ressorti mieux préparer (chômage, pas de logement, ruptures) pour la suite. J’ai appris à contracter un prêt bancaire, à payer mes impôts, à remplir une putain de fiche Sécu. Je gagne peu à peu des levels d’adulthood. Je sais pas si c’est bien ou pas, mais c’est un fait.

 En 5 ans, j’ai pu participer à de multiples projets chouettes : Radio Prun’ et ses 10 ans, Canal 15 Vendée (RIP), Journal du Japon, Total Manga, TV5Monde, Zoo… Grâce à tout ça, j’ai pu interviewer des gens comme Roselyne Bachelot, HIFANA, Neil Gaiman ou Suda51 (quoi qu’en dise @Alvin_stick, j’aime bien ses jeux). J’ai même été invité à participer à une conférence, for fuck sake ! Ca fait gars qui se la touche, un peu (et c’est le cas, un peu aussi, ne nous leurrons pas), mais j’ai agréable, parfois, de se toucher un peu.

 En somme, en 5 ans, je suis passé du statut de petit con à celui de futur vieux con. Il me semble que c’est dans l’ordre logique des choses. J’ai vu, lu, écouté et joué à plus de choses pendant cette période que pendant les 22 années la précédent, je pense.

 5 ans, comme ça, alors que la vie commence, ça peut paraître énorme. Et de fait ça l’est (ces 5 années, comme je le dis, ont plus ou moins déterminées la personne que je suis aujourd’hui). Mais c’est finalement pas grand-chose. Tout le bouzin ne fait que commencer, avec ses lots de chiantise, de vie pépère et tout le toutim. Profitons donc de mnière très YOLO tant qu’on le peut encore.

Bon anniversaire, Usine à Problèmes. C’était très soin de m’avoir convié à m’épancher de manière flan ici.

Si l’Internet avait une mascotte, ce serait lui. Il a déjà eu droit à son hommage surprise – checkez le premier avril – et il pige comme il peut. Il a le démentiel don de toujours se plonger dans ce qu’il a conspué deux secondes avant. Il y a deux ans, j’avais plus de followers que lui, depuis, il a bien mieux compris que moi comment l’internet-game marchait. Si si, il est très fort. C’est à vous, monsieur Stick. Il va nous parler du chômage avec un ton de petit malin, attention, c’est perturbant. C’était le sixième, quelqu’un s’est désisté. Il ne s’en vante pas mais il m’a donné des coups de mains significatifs en scred là et là.

L’ autre jour, LaDebauche m’a demandé de lui écrire un truc pour les cinq ans de son blog, La Fabrique à Soucis je crois, ou un truc dans le genre, sur ce que j’ai appris ces cinq dernières années. Oh l’autre, il s’est passé vachement de trucs t’as vu. Imagine mec, en 2008, j’avais dix-huit piges, autant de quintaux auraient dit certains, un job à mi-temps de dingue qu’il était irresponsable de me filer à mon age et plus aucune envie de gratter à la fac parce que LOL YOLO.

On rigole mais c’est important le YOLO vous savez. On ne vit vraiment qu’une fois, je vous l’assure. On a pas trop le temps de se poser des questions parce qu’en vrai, on a le temps de rien. Tiens, vu qu’on est chez les otaques, je peux vous l’avouer, il y a fort longtemps, je m’étais abonné à la Collection Gold pour recevoir tous les mois de quoi constituer un bon backlog de mangasses d’animes à mater « en cas de chômage ». Un an à mendier des piges sans ASSEDIC plus tard, j’ai toujours vingt coffrets emballés dans leur blister dans l’étagère au-dessus du bureau qui ne manquent pas de me faire passer pour un gros nerd auprès des rares conquêtes que je ramène dans mon une pièce chauffage eau chaude ascenseur balcon mais sans moulures faut pas déconner non plus.

Ça, c’est au chomdu, autant dire qu’avec un boulot bouffant environ un tiers de votre vie, même en arrêtant de dormir pour profiter du reste (#astuce), il faut quand même sacrément se sortir les doigts et arrêter de pioncer jusqu’à 14h même si ça aussi, c’est un peu YOLO. Au début c’est cool, on est vachement jeune, on est toujours le plus jeune et les gens écarquillent un peu les yeux, c’est le swag. Mais ça ne dure pas. Dare dare, l’âge arrive, vite, vite et vous ne serez plus aussi jeune et pimpant que les jeunes qui lorgnent sur votre place comme vous il n’y a pas si longtemps. Je crois que c’est un peu pour ça que j’exècre les youteubés.

Old pour old, j’ai appris à me poser devant un micro et à raconter des trucs dedans en me prenant beaucoup trop au sérieux. Ça ne sert objectivement pas à grand chose mais hé, qu’est ce que c’est le fun, je dirais même qu’on s’éclate bien, et puis on fait de belles rencontres aussi. Je pense honnêtement c’est sur ça que j’ai le plus bossé. Voir de nouveaux gens, essayer d’être friendly quand on t’a dit toute ta vie qu’il faut se méfier des gens car #lesgens, ils sont méchants. Ok, il reste du boulot car ce n’est pas facile quand on était pas très populaire à l’école, mais vous savez ce que c’est sinon vous ne seriez pas trop dans les parages, à moins que vous cherchiez à lire du sous jetenculetherese, excellent dealer de conseils lifestyle au passage.

Parce qu’on en revient au boulot car vous savez, c’est important mais pas trop non plus. Respectez-vous et essayez de vous faire respecter si possible. Mais par contre, on oublie pas que la vraie vie c’est avec les potes qu’on retrouve après le taf avec qui on prend des coups jusqu’à pas d’heure en daubant sur Top Chef même si ça implique de ne pas être vraiment fraîcheur alpine devant Nadège de la compta le lendemain. Je ne vous incite pas à boire mais je vous le recommande fortement tout de même, contrairement à ce que disent les parents, j’ai l’impression qu’on y survit au-dessous de vingt verres par semaine, ce qui laisse une petite marge.

Mais vous pouvez faire plein d’autres trucs cools vous savez, mais par contre, faites-les. On se bouge son cul, on prend des décisions, on arrête de chouiner ou alors on chouine en faisant des trucs. Il y a plein de choses chouettes à faire et à apprendre, sur Internet ou ailleurs, et en cinq ans, je crois que j’ai compris qu’on a tout a gagner à se sortir les doigts. Ca fait un peu mal au début et on y arrive pas tous les jours mais c’est ce qu’on a de mieux à faire. Parce qu’on rigole on rigole mais en vrai, YOLO, vraiment.

C’était la leçon de vie d’Alvin_Stick. A très vite sur l’Usine à Ennuis !

Enfin, c’est mon bro de l’Internet. Je me suis calqué sur son modèle, on s’est rencontrés and the rest is history. Inutile de le présenter, il a plus de temps de parole ici que n’importe qui d’autre et il n’est pas impossible que je l’ai plus vu cette année que ma propre soeur. Il va nous parler de… de… voyez plutôt.

Il y’a cinq ans ou en étais-je ? Sortie du bac, début d’études de droit, la fin de la vie de lycéen, début de celle d’étudiant, de la liberté que cela occasionne et début de l’entrée dans la vie adulte. Ca a été ensuite une sorte de grand chaos: études de droits échouées à cause d’un manque de travail et d’un état d’esprit non adapté (j’étais encore en mode petit branlos convaincu qu’en se contentant d’écouter en cours ça passerait), deux ans d’études d’histoire relativement négligeables et absolument pas motivantes à cause d’un projet professionnel flou et d’une vie alors plus concentrée sur la vie associative et Internet que sur des échéances aux enjeux pas clairs et que je sous-estimais alors clairement. S’en suit alors la décision de partir de ce système, pour plein de raisons dont une famille sur place qui commençait à foutre la pression et à me prendre de haut à cause de mon statut, et de m’installer à Nantes pour le grand plan. Ce qui consiste à préparer des concours d’entrée dans la fonction publique, chercher (péniblement) des jobs divers et variés, etc etc. Un an et demi je quitte Nantes pour Paris et nous y voilà, je suis à l’heure actuelle semble t-il un heureux chanceux puisque j’ai un toit et un travail.

Bref, ces cinq années ont surtout été cette transition difficile entre vie adolescente et vie adulte. Rendue encore plus difficile par cette hésitation permanente, cette incapacité à trouver un projet d’avenir et à m’y fixer.

Il y’avait toujours au loin cette envie d’être journaliste mais en même temps je ne faisais rien pour m’en diriger et je me contentais bien aisément de mon *blog* et de ses *nombreux visiteurs* et de la *gloire* que ça amenait. Et, malaise, c’est au moment de commencer à vraiment exercer ce métier (en stage chez Nolife ou bénévolement chez le JDJ) que je me rends compte que je ne l’aime pas vraiment, et que je ne me vois pas le continuer. L’exercer pour de vrai. Attention, cela ne veut pas dire que mes expériences ont été négative: j’ai des souvenirs vraiment excellents de mon stage, et même si je continue à être maladroitement atteint d’un starcrush pour toute la chaîne, je suis honoré d’avoir pu faire partie de l’aventure malgré les sacrifices que j’ai pu faire à l’époque. Mais en y étant je m’en suis rendu compte terriblement: je n’ai pas ma place dans ce milieu parce que je n’ai tout simplement pas envie d’en faire partie. Ce n’est pas une histoire d’ambiance, ce n’est pas une histoire de milieu soi disant corrompu (c’est pas giga vrai), ce n’est pas la faute du milieu lui-même. C’est juste que je sens que si j’en fais partie, je vais devenir fou et je vais perdre tout amour non seulement envers un de mes médias favoris mais en plus envers l’écriture elle-même.

J’ai lâché le Journal du Japon à peu près à la même période, quand je me suis rendu compte que passé l’adrénaline de la première rencontre avec un mec japonais super connu, bah je ne faisais finalement que me forcer à écrire des textes dans lesquels je ne me reconnaissais pas, que n’importe qui d’autre aurait pu faire à ma place. Et c’est là le plus important: dans un milieu surchargé de volontaires, si n’importe qui d’autre peut faire ce que je fais et que je n’y trouve aucun plaisir, alors autant laisser ma place: je ne la mérite pas.

Je suis à l’aise pour critiquer, analyser mais tout ça je veux le faire selon mes règles, selon mes humeurs. Par exemple, j’emmerde ceux qui trouvent que j’utilise un style beaucoup trop oral ou vulgaire. Qu’ils aillent lire des mecs qui font un style pas oral et me pètent pas les couilles. J’écris comme je le sens parce que pour moi l’écriture est un moyen de transmettre honnêtement mes sentiments, tout en permettant un léger recul que tu as pas à l’oral. C’est pour ça que je suis toujours très heureux d’écrire pour mon blog ou mes conneries perso.

J’adore aussi parler dans un micro. J’avoue que j’adore quand on me demande mon avis sur quelque chose ou quand je sais être écouté ou lu quand je donne mon avis, je ne le lirais pas. Et si ce que je recherchais dans le journalisme n’était pas le faire d’écrire et d’être payé pour ça, mais juste d’écrire avec la garantie d’être lu ? Et si ce qui m’avait attiré le plus dans l’idée d’aller bosser un mois chez Nolife c’était pas le fait d’apprendre un métier en profondeur ou de potentiellement rejoindre l’équipe à long terme mais juste l’idée de pouvoir écrire une critique de jeu assurée d’être vue par un bon paquet de gens ? Si ce que j’avais recherché si longtemps dans cette ambition pro n’était pas la carrière, mais l’exposition qu’elle amenait ?

Aujourd’hui je fais un métier que je m’imaginais jamais faire il y’a cinq: scanner des courriers, les intégrer, les trier. Le métier est répétitif mais la paie est bonne, l’ambiance au boulot est bonne et il est très permissif niveau horaires et possibilités de réguler sa journée de boulot, en plus de pouvoir revasser gratos sans se faire juger par qui que ce soit, et dieu que j’aime bien ça. J’y vais sans me forcer (contrairement à mon boulot de gardien de parking dont non seulement le métier était chiant, mais en plus payé au lance-pierres, dans une ambiance de boulot merdique avec un boss colérique et petit chef qui m’effrayait à chaque fois qu’il disait mon nom) et pour la première fois depuis toujours, c’est même une entreprise dans laquelle je peux envisager une carrière. Et qui, surtout, me permet de faire des choses à coté. Ce qui est le plus intéressant, et de loin.

Je ne recommanderais à personne de prendre les risques que j’ai pris: même si j’étais sous la pression de ma famille et même si j’avais alors la volonté d’essayer d’épater la galerie (famille, amis, copine), quitter mes études a été une décision quasi suicidaire. Sans les bonnes personnes ou les innombrables coups de pots que j’ai eu (un candidat qui s’est pas présenté au moment X, quelqu’un qui peut m’héberger et qui peut accepter de décaler le loyer quelques semaines quand on se retrouve à sec, un boulot qui tombe 3 semaines avant une deadline, un toit une semaine avant cette même deadline) ça aurait pu très très mal tourner et je n’ose imaginer ou j’en serais aujourd’hui. Si vous avez un projet déterminé, continuez à le poursuivre à tout prix. 

Et j’ai aussi appris que les succès étaient la plus grosse drogue vidéoludique de l’histoire, au point ou il m’apparaît inconcevable de pas acheter une Xbox One. Mais ça c’est une histoire pour un autre jour.

Bouhouhou tout ce pathos.

Alors oui, vous êtes tous représentés par des Tomoko. Tomoko pour toi, Tomoko pour toi, Tomoko pour TOUT LE MONDE

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